En annonçant aujourd’hui le retrait de l’antenne de Stéphane Guillon après sa dernière chronique de la saison, Jean-Luc Hees démontre que la liberté d’expression sur France Inter, radio de service public, s’est éteinte.


Justifiant ce renvoi par ces mots « l’humour ne doit pas être confisqué par de petits tyrans », Jean-Luc Hees oublie le droit à la caricature qu’exerçait Stéphane Guillon dans la matinale. Nous sommes aujourd’hui en droit de nous interroger sur les motivations d’une telle décision vis-à-vis de l’humoriste qui se réservait le droit de critiquer le monde politique du gouvernement à l’opposition.


Les moins de trente ans découvrent avec effroi ce qu’était le temps de la RTF où le président de la République se réserve le droit des nominations, où le fait du prince prime sur la liberté. A cet égard, le doute plane sur le rôle du pouvoir dans cette affaire. 


Les Jeunes Socialistes exigent l’indépendance de tous les médias du gouvernement comme des grands groupes économiques.

 

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